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Je me souviens du futur
3 août 2007

Remettre tous les Hommes au cœur des préoccupations de la société et rendre possible un monde bien

Pourquoi remettre les hommes au cœur des préoccupations de la société. Le monde pourrait continuer ainsi et même si cyniquement il y avait des dégâts collatéraux comme on dit il continuerait de tourner toujours. Et bien, c’est là ou ce qui était vrai auparavant ne l’ai plus aujourd’hui et ce malgré le progrès technologique et la fameuse modernisation du monde en général.

Pourquoi ? Cette notion d’urgence vient comme je l’ai précédemment expliqué de la montée des périls à la fois quasiment incontrôlables comme celui du climat et encore contrôlables et parfois légitimes du fait du déséquilibre croissant de nos sociétés.

Je pense sincèrement que la société peut arrêter d’être cynique et qu’elle peut arrêter de considérer le monde comme un gros fromage dont seuls les puissants, les dominants, les influents se partage les parts. Il s’agit d’humanité, de survie et du respect de la vie de tous.

Ainsi, nos entreprises de plus en plus au faits des taux de croissances, du Chiffre d’Affaire, des taux de marges, des fusions, des bénéfices et des cours de bourse, foncent tête baissée dans la course au libéralisme et à l’économie de marché. Il est vrai que des pays émergent fortement et que de prendre un retard même au niveau Européen (je parle en tant qu’Européen) serait un « crime » contre la croissance européenne.

Mais que fera-t-on un de ces jours de 2015 ou il fera 40° en janvier ou l’eau manquera et ou les guerres de matière première auront démarrés. La course à la croissance, au toujours plus sera-t-elle toujours d’actualité ?   La réponse est déjà non !

Nous le voyons aujourd’hui, les citoyens avec l’intelligence collective qu’ils développent exigent de plus en plus des produits propres, les voitures notamment, des produits éthiques, et des valeurs derrière leurs actes d’achats. Ce qui n’est pas sans poser de problèmes d’adaptation du marché. Mais je crois qu’il ne faut pas s’en faire pour lui car il s’adapte pourvu que le bénéfice soit toujours au rendez-vous. Et le fait qu’il s’adapte est un espoir pour l’humanité même si la notion de rareté fera que nous butteront toujours sur la notion de partage des choses, des biens et des services.

En quoi donc cela consiste-il de remettre l’homme au cœur de la société ? A faire en sorte que le centre de gravité des priorités change.

Que la vie, que la santé humaine, soit devant la course au profit. Tout le monde sait bien que lorsque l’intérêt et d’autres valeurs sont en concurrence, l’intérêt fini toujours par passer devant avec tous les dégâts qui s’en suivent.

On a tous en tête une histoire de pétrolier mal entretenu qui a pollué les mers. Un patron qui a laissé sur le carreau ses employés, des suicides, un père de famille qui a abandonné sa famille, des économies sur le santé qui on coûtés des vies, des ouvriers usés et qui n’ont jamais bénéficiés de leurs retraites, des fonds de pensions ayant joué avec des salariés comme on joue avec des marionnettes, des personnes ne recyclant pas leurs déchets et qui ne pensent pas aux générations futures, et nous tous qui ne sommes pas toujours exemplaire avec notre prochain.

Car au juste si le matérialisme est le cœur de la société, si la course a l’argent est la nouvel mode dans le monde et aujourd’hui aussi dans le monde asiatique, que restera t’il en fin de vie que restera t-il quand le monde sera a bout de souffle et que la planète n’en pourra plus ?

Nous le voyons et nous l’avons vu au Darfour, en Europe en 1939, en Bosnie et dans beaucoup d’autres endroits du monde, cette non mise au cœur de la société de la préoccupation humaine engendre le pire et le pire étant la guerre, et le terrorisme.

Il y a urgence a redéfinir comme priorité mondiale l’Homme comme étant le cœur de la  préoccupation du monde. L’idée d’amélioration vaut mieux que l’idée d’accumulation.

PS : expérience de mort imminente, lorsqu’on meurt nous n’aspirons qu’à une seule chose : revenir ! Et changer ce qui n’a pas été bon et enfin donner de l’amour.

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