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Je me souviens du futur
4 août 2007

Le principe de la Bonne Action et son application au quotidien

Notre société encourage la compétition, le challenge, l’affrontement, et j’en passe.

Certes le dépassement de soi quand il ne remet pas en cause la santé humaine est un plus pour la santé mentale des individus, et l’esprit d’équipe.

Cette compétition a bien sur dépassé le terrain sportif pour aller dans la sphère des entreprises et maintenant dans la sphère privée. Il est de bon ton de se refaire le nez pour rester dans le coup et donc compétitif vis-à-vis d’une concurrence qui est jeune ou encore il est aussi de bon ton de se doper pour tenir le coup dans son entreprise qui exige des résultats toujours plus hauts.

Dans ce monde de brut si j’ose dire, bien que le monde est ce qu’on veut bien en faire, il est possible de faire des bonnes actions à condition que ces bonnes actions soient vraiment bonnes sur le long terme.

La bonne action permet de resituer au quotidien les valeurs que l’on tend à perdre dans une société ou l’on croit que c’est wall street ou la City qui ont fixé les règles.

Selon moi, je pense qu’il est plus utile de donner 20 euros pour les œuvres caritatives, d’être bénévole, volontaire, que de m’acheter le dernier DVD de Harry Potter ! Je ne dis pas que Harry Potter ce n’est pas bien, ce que je dis c’est que la vie est une question de priorité. A mes yeux il est plus important de donner pour des enfants qui meurent de faim et de soif dans des pays victimes de la guerre, même si cette guerre est parfois lié a une grande puissance occidentale ou autre, que de m’acheter le dernier gadget à la mode.

Bien évidement une bonne action trop importante dans un monde comme le notre peut déranger dès lors qu les sommes en jeu sont trop importantes, le cas des dons pour le tsunami est un cas historique.

Alors a mon avis une bonne action ça peut-être un sourire au quotidien, une attention, une petite pièce, un regard, l’absence de jugement dans le regard, de l’honnêteté, le partage, une visite à un malade, un coup de fil à quelqu’un qu’on a perdu de vue, une collecte de vêtement pour des sans abris, un don pour les africains qui souffrent…

Toutes ces bonnes actions sont comme des mauvaises actions en ce sens que leurs conséquences sont bel et bien réelles.

Lorsque je reparle a un ami de 5 ans lorsque je reparle à quelqu’un de ma famille avec qui je me suis brouillé ou avec qui nous nous sommes perdu de vue, alors il est possible que cette action fasse du bien et me fasse du bien car cette action part d’un bon sentiment.

Il y a le bien que je voudrais faire et que je ne fais pas et celui que je fais et que je ne ferais pas.

Un autre exemple : un mercredi matin j’étais malade. Je devais me rendre à une association pour aider des sans-abri. Mon absence vu que personne ne m’aurait remplacé cette matinée là, aurait  pénalisé 25 sans-abri ce qui est énorme. Une bonne action a donc des conséquence et une absence de bonnes actions à aussi ses conséquences.

Et quand on prend l’exemple de l’Abbé Pierre on se rend compte que cet homme là s’est bougé toute sa vie pour les autres, sans relâche. Il a fait des bonnes actions du matin au soir et ce déchaînement d’énergie est dû au fait que l’Abbé Pierre ne passait pas ses soirées devant la télévision par exemple. Et si on s’inspirait touts de son exemple on arriverait à une société ou à un monde ou tout devient pour le coup possible.

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